• Elle le souhaita tellement fort qu'elle en rêva.

    Auprès de son lit se tenait une.... fée. Enfin, il lui semblait que c'était une fée. Elle avait entendu parlé des fées type la fée des dents avec son échelle, ou les marraines fées de baptême. Mais celle-ci avait une toute autre allure. Petite, 50cm au plus, elle portait un paréo, des tongs, un bonnet de ski et tenait un livre dans sa main droite.

    Maude la regarda avec étonnement.

    "- oui, ben je savais pas quoi mettre ce matin, alors j'ai pris toutes les affaires dont j'avais besoin pour cette journée plage-ski-bouquin,se justifia la fée. Et puis j'ai pas à t'expliquer ma vie, hein! C'est plutôt le contraire! Pourquoi tu m'as appelé?

    - Heu... je n'ai appelé personne.... En plus, je sais que je dors et que je suis en train de rêver.

    - Ben voyons! C'est à chaque fois la même chose! Rho... c'est pas vrai ça!

    La fée la regarda avec insistance.

    -Oui?

    - Pince toi!

    - Pardon?

    - Pince toi! Comme ça tu saura si tu rêves ou non! Et ne t'avise de me pincer pour vérifier que je suis bien réelle!

    Maude se pinca (pas trop fort) et en conclut qu'elle ne dormait pas. Donc qu'une fée se tenait debout, dans sa chambre.

    - oui, bon, je suis réveillée. qui êtes vous?

    - La fée, pardi!

    - La fée?

    -... Bon, une fée, plus exactement. Une fée très spéciale, j'ajouterai!

    Maude attendit, laissant la fée faire son fanfaron, plutôt contente qu'elle ait fini de râler.

    - ... Je suis la fée des Rabedis!

    - Les rabedis?

    -Parfaitement! Les rabedis! Le jour en plus, le jour en rab!Le jour qu'on a rien que pour soi, à faire ce qu'on veut, sans que les autres ne le sache!

    La suite au prochain épisode! (ps: mon becherelle étant en vacances, merci de me signaler les fautes...)

     


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  • Il était une fois une petite fille bien occupée. Elle allait à l'école, faisait ses devoirs, passait du temps à jouer avec ses copines, et apprenait le solfège. En plus de ça, ses parents lui demandait régulièrement de ranger sa chambre-alors qu'elle était propre!

    Bref, Maude n'avait plus une minute pour elle. Ce qu'elle aimait par dessus tout c'était rêver, se raconter des histoires, voir des animaux dans les nuages... Des activités qui demandent du temps, et surtout de la tranquilité.

    Un soir, confortablement installée dans son lit, en train de lire les aventures passionnantes de Athos Porthos et leurs amis, sa maman vient lui souhaiter bonne nuit.

    "-Mais je n'ai pas fini!

    -Demain il y a école.... Tu finira ton livre plus tard. Bonne nuit!"

    Maude grommela, rangea son livre et souhaita très fort d'avoir un jour pour elle. Rien qu'à elle.....

    La suite la prochaine fois les p'tits loups!


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  • Le souci des vacances, c'est qu'on enlève la blouse.... et qu'on la remet aussi vite. J'étais donc partie en vacances pour voir la famille de mes parents: un joli p'tit tour dans de merveilleuses régions de l'hexagone. Je me suis retrouvée à rassurer sur la récupération d'une épaule, stabiliser une cheville ("mais il faut absolument que tu ailles voir un kiné, c'est indispensable!" "oui oui...." ), faire un drainage lymphatique, et rassurer mes grands parents sur le fait que devenir vieux, c'est inexorable.

    De belles vacances. Maintenant, je récupère des vacances :)

     


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  • .....ou ce fil qui relie deux personnes.

    Je me rends compte qu'un traitement dépend à plus de 50% de cette relation. Si je ne la mets pas correctement en place, j'ai plus de difficultés à entraîner le patient dans le domaine de l'ergo.

    Intimement convaincue que cette relation dépend de la culture du patient. Pour moi, les mots-clefs sont:

    -centré sur le client

    -rassurer mais ne pas infantiliser

    -expliquer, réexpliquer

    Je pense que la totalité de la population soignant répondra par l'affirmative à la question " la discussion est elle importante dans la relation "thérapeute client"?

    Mais les faits montrent que c'est souvent le contraire qui est fait. Les thérapeutes et soignants sont pratiquement exclusivement dans l'agir, le geste technique. C'est cela qui est rentable. Pourtant, à bien y réfléchir, la discussion avec le patient permet de lui expliquer ce qu'il a. Ce qui diminue son angoise et désacralise le rôle de la blouse blanche. Cela permet au patient de reprendre sa vie en main et de ne plus être un patient, mais un client.

    Pourquoi n'accorde -t-on pas plus de temps à cette discussion?

    Le geste technique, seul facturé est une réponse, tout comme le manque de personnel, mais ce ne sont pas les seules hypothèses. A mon sens, la fatigue, la lassitude, et... un certain reflet de nous-même peuvent nous empêcher d'avoir cette relation.

    Qu'en pensez-vous? Comment vivez vous cette relation?


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  • De retour, enfin!

    Si je me suis absentée, c'était pour cause de moral en berne. Rien de très drôle à raconter, pas de réflexion qui fasse avancer le schmilbic.

    Maintenant, ça va mieux, même si des jours meilleurs sont à venir rapidement je l'espère! (et sinon je vais aller les chercher par la peau des fesses, non mais!)

     


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