• Il y a longtemps, au temps où j'habitais à côté du lac et de sa fameuse Dame, j'avais décidé d'aller dans la Grandville avec accent, pour apprendre de nouvelles choses. Pour cause d'équivalence de diplôme, je n'ai pas pu le faire. J'ai donc pendant un an et demi, depuis la Grandville, travaillé pour récupérer ces connaissances que je n'avais pas. A côté de cela,-et parce que vivre d'amour et d'eau fraiche c'est surfait- j'ai dû apprendre des tas de choses pour ce nouveau poste.

    Il y a quelques jours j'ai appris que je n'ai pas réussi du premier coup cette équivalence: j'ai donc des rattrapages, pour aller un jour dans la Grandville avec accent...

    Et finalement, ça va me faire du bien, de me poser un peu, de prendre le temps de regarder comment ces étudiants poussent, comment avancent les nuages....

     

     

     


    2 commentaires
  • Je crois que j'assiste à la transformation d'un étudiant...

    Depuis l'année dernière, ce jeune homme était présent en cours. C'est bien la seule chose qu'il faisait. Il s'asseyait , n'écoutait pas, regardait ailleurs... Il ne répondait pas aux questions, qu'elles soient lancées à la cantonade, ou individualisées. Bref, il me posait question le coco. Se lancer dans des études juste pour avoir un diplôme, je comprends. Ne pas s'intéresser à ce qu'il se passe autour de soi, à la limite. C'est triste, mais c'est faisable. Par contre, choisir un métier qui est au contact de l'humain, à tel point que sans lui le métier n'existe pas, ça me semblait risqué.

    Et là, depuis trois semaines, le voilà qu'il répond aux questions, sert de cobayes pour ses copains, les accompagne dans leur apprentissage....

    Je suis un éternelle romantique: je me demande bien quelle demoiselle ou damoiseau lui a fait tourner la tête et changé sa vision du monde!


    1 commentaire
  • Voilà. C'est fait. Trois mois à ne pas voir le soleil, à corriger des copies -râler-changer des salles de cours-râler-préparer des cours -râler-.... Ok, ok, je n'ai pas râler dès le début. C'est arrivé de manière sournoise, progressivement, jusqu'à.... Jusqu'à ce week-end. Un week-end où j'ai enfin pu m'accorder du temps. Oui, c'est une histoire de cordonnier: j'en oublie de prendre soin de moi quelques fois...

    Ce week-end, ça a été le début du rangement de printemps (un truc que je commence mais ne termine jamais), avec un tri de vêtement, un choix de graines à planter, des idées soufflées au Conteur pour que ses petits chats puissent vivre heureux et avoir beaucoup de chatons, des rires et surtout ce soleil!

    C'est le moment de changer d'épaisseur de collant!

    (finalement Vénus n'est pas apparue dans ce post, mais sait-on jamais...)


    1 commentaire
  • La note de la Dame Aux Yeux d'Eau résonne en ces jours étranges...Vivre un évènement en sachant que c'est la dernière fois que je le vis, c'est un peu comme manger du chocolat amer: c'est bon, mais ça laisse un p'tit goût en bouche.... Bien entendu , il y a les dernières fois que l'on souhaite, qui laisse un soulagement au centre de la poitrine. Il y a les dernière fois que l'on ne sait pas dernières, qui peuvent parfois laisser une appréhension, et il y a les dernières fois qu'on ne veut pas dernières. Ce sont celles-là qui sont le plus difficile pour moi. Entre partager, vivre l'instant présent à fond, et ma tête qui se fait des films en disant et si.... et si...  Et si tout cela n'était pas la dernière fois? Si on pouvait faire en sorte que rien ne s'arrête?

    J'ai longtemps essayé de vivre chaque jour comme étant le dernier. Ca n'a pas marché, je me posais trop de questions.

    Et vous, vous y arrivez?


    8 commentaires
  • J'adore le tram comme moyen de transport. Il permet de voir le paysage (au chaud), et surtout, le matin il est silencieux. Pas un bruit dans cette boîte de fer roulante, les gens se réveillent doucement, avec leurs boissons préférées sur les genoux, le regard dans le vague... Certains attaquent la journée par de la lecture (le roman de gare fonctionne toujours) ou par de la musique. Sauf ce matin. Ce matin, un tourbillon de vie, de joie, d'enthousiasme a rompu cette tranquillité: une classe de collégiens a pris le tram pour aller au musée. Ils ont été sages, bien disciplinés, parlant bas, et faisant des bêtises de manière calme je dirais.

    Mais bon sang, d'où leur vient toute cette énergie??? Ils n'ont pas arrêté! Entre ceux qui voulaient voir s'ils tomberaient quand le tram tourne et qui se sont effondrés sur -comme par hasard- une jolie étudiante, ceux qui ont essayé de se suspendre aux barres, ceux qui n'ont pas arrêté de parler....

    Le réveil tranquille a laissé la place à un réveil enthousiaste.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires